Comme la pose de menuiserie s’inscrit dans la procédure de construction d’un bâtiment, elle est strictement réglementée par des normes préétablies et mûrement réfléchies. Au fil des années, l’État et les organismes spécialisés dans le domaine se sont concerté sur les principaux besoins dans un habitat et des enjeux énergétiques et écologiques s’y référant. Après des débats et des analyses poussées sur cette discipline, plusieurs règles et stipulations sont apparues. Professionnels ou particuliers, tout le monde est assujetti à ces dispositions et de manière ou d’une autre, on s’y conforme et on les applique à la lettre.
Les réglementations d’ordre thermiques
La démarche d’installation de menuiserie suit des règles strictes et précises. Un artisan certifié n’exécutera aucune opération sans s’y référer préalablement. Portes et fenêtres sont soumises à la norme RT 2012. Vous n’êtes pas sans savoir que les ouvertures sont les principaux points faibles d’une bâtisse. En effet, lorsqu’une menuiserie est posée de façon bâclée, il se peut que des ponts thermiques s’y forment. Généralement, on ne se rend compte du dysfonctionnement que bien tardivement. Entre temps, des déperditions de chaleur importantes sont perpétuées au sein de votre domicile. En hivers, cette situation est absolument désastreuse vu que les différents systèmes de chauffage sont forcés de fonctionner à un régime plus intense que d’habitude.
Les réglementations acoustiques
Bien entendu, une bonne installation garantit des performances acoustiques optimales. Dans le cas contraire, les occupants sont soumis à des désagréments constants. En effet, entre la circulation assourdissante de l’extérieur, le bruit sourd des différents appareils électroménagers et le tapage occasionné par la radio du voisin, le stress s’accumule extrêmement vite et on ne trouve aucun calme. Pour évier ce type de désagrément, on préconise d’installer des menuiseries avec des capacités isolatrices d’environ 35 décibels. Évidemment, le niveau d’isolation sonore dépend aussi de l’ancienneté de la maison. Entre 1975 et 1995, on privilégie un seuil n’excédant pas les 35 décibels. Depuis le début des années 2000, le niveau minimal sonore a été fixé à 30 décibels.
La règle C+D
Ces dernières années, les phénomènes d’incendies sont monnaie courante. Au sein d’un habitat, les risques peuvent provenir de n’importe où. Que ce soit en raison d’un court-circuit inopiné, d’une fuite de gaz, ou d’une bougie enflammée, si on n’intervient pas à temps, le drame est inévitable. La maison est alors au feu et rien n’est épargné par les flammes ardentes. Face à ces fléaux, on a appliqué des réglementations au niveau des menuiseries. Les mesures prises ont pour objectif de limiter la propagation des flammes. Lorsque les matériaux des fenêtres et des portes sont traités efficacement, on peut éventuellement éviter cette tragédie. Les matériaux préconisés sont classés selon leur comportement face aux flammes. La pose de menuiseries d’intérieur est répertoriée dans la catégorie M 3. Afin d’éviter des dégâts d’ordre humain, on préconise l’installation d’escalier de secours. D’autres normes existent et sont destinées à améliorer le déplacement des personnes à mobilité réduite. Les portes d’intérieurs doivent être conçues de façon à permettre à ses personnes handicapées de circuler sans difficulté.